mercredi 29 juillet 2009

La guerre au bruit est ouverte!

La municipalité de Saint-André-d'Argenteuil vient de mettre sur pied un projet pilote intéressant visant à réduire la pollution sonore, principalement celle causée par les motos bruyantes. Une nouvelle signalisation routière a été créée à cette fin. Elle vise à sensibiliser les motocyclistes à la problématique des nuisances sonores.

Saint-André-d'Argenteuil est traversée par la Route du Long-Sault (344), une des plus belles routes panoramiques du Québec qu'empruntent des milliers de motocyclistes durant les périodes touristiques. Au fil des ans, le bruit émis par certaines motos équipées de silencieux non conformes est devenu un irritant majeur pour les résidents de cette municipalité dont la tranquillité est perturbée presque quotidiennement.

Saint-André-d'Argenteuil s’est associée à différents partenaires d’importance afin d’établir des outils de sensibilisation à la pollution sonore. Parmi ceux-ci, notons le Comité d’Action Politique Motocycliste (CAPM), la Fédération Motocycliste du Québec (FQM), la Sûreté du Québec (SQ), le ministère des Transports du Québec (MTQ), la Société de l’Assurance Automobile du Québec (SAAQ) et Speed Trix (fabricant de motocyclettes personnalisées).

Selon Daniel Beaulieu, maire de Saint-André-d'Argenteuil, l'initiative, si elle est couronnée de succès, pourrait être étendue à d'autres municipalités du Québec. Une information que confirment également le CAPM et le ministère des Transports du Québec.

La guerre au bruit doit être menée avec fermeté afin d'éviter que la réponse des autorités publiques ne s'appuie sur la répression et que notre image auprès du grand public ne soit définitivement ternie. Cette initiative intéressante et concertée mérite donc qu'on la soutienne en réduisant, chacun à notre niveau, nos émissions sonores. Pour cela, il suffit d'équiper nos motos de silencieux conformes, dans un premier temps, et d'adopter une conduite responsable en ville ou dans les zones touristiques. Il en va de notre survie!

mardi 7 juillet 2009

Des voyages et du rêve


Si vous lisez ce billet, c'est un peu grâce à Anne, une amie de Dijon, en France. En effet, elle a eu la présence d'esprit de m'envoyer un courriel pour se plaindre de mon manque d'assiduité au clavier depuis quelque temps. Et réclamer sa dose d'évasion. Car, et je l'avais un peu oublié dernièrement, un journaliste n'écrit pas pour lui, mais pour ses lecteurs. Il n'écrit pas seulement quand ça lui fait envie, mais régulièrement, selon un horaire dont les échéances sont fixées arbitrairement par le média qui l'emploie. Dans mon cas, mon blogue est habituellement mis à jour mensuellement. Et là, j'ai laissé passer deux mois sans écrire le moindre mot. Vous avouerez qu'un blogue muet, c'est un comble! Surtout que, comme le disait Coluche «ce n'est pas parce qu'on n’a rien à dire qu'on doit fermer sa gueule!»

À ma décharge, je pourrais arguer que j'ai du boulot par-dessus la tête depuis le mois de mai. Que je dois faire mille choses, certaines contre mon gré, et que le coeur n'y est pas toujours. Et là, je ne parle pas de mon site (motoplus.ca) qui, bien qu'il me tienne très occupé, me permet de faire ce que j'aime le plus au monde. C'est-à-dire parler de moto avec vous, sur une base presque quotidienne. Avec plaisir et passion.

Au début du mois de juin, j'ai passé une quinzaine de jours en France, pour assister aux Coupes moto Légende, à Dijon, rendre visite à mes frères, à ma sœur et à mes amis, mais surtout pour participer à un voyage de rêve dans la Drôme, un département magnifique qui tient une place particulière dans mon cœur.

L'article que j'ai réalisé pour motoplus.ca à la suite de ce séjour vient tout juste d'être mis en ligne et vous pouvez le consulter à l'adresse http://www.motoplus.ca/voy-Drome09.html. En seulement 24 heures, il a déjà reçu plusieurs centaines de visites et figure au cinquième rang des articles les plus lus sur motoplus.ca. Pas mal, vous en conviendrez...

Personnellement, je n'en reviens pas. Qu'un article de voyage génère plus de trafic que l'essai d'une nouvelle moto me surprend un peu. En fait, je ne devrais pas être étonné. Car, le but d'une histoire de voyage est plus de faire rêver le lecteur que de l'informer réellement. De toute façon, les chances qu'il efectue, à son tour, le même voyage, sont souvent minces. Ce qui compte vraiment est résumé dans le mot que m'a envoyé Anne: «La spectatrice assidue que je suis devenue se sent un peu frustrée, regard fixé trop souvent hélas sur un horizon bien court! À quand de nouveaux voyages? À très bientôt peut-être, bon vent sur ton bolide, pour le bonheur de nos regards curieux!»

En dehors du fait que ce message était bien écrit et qu'il a flatté mon égo, le temps de sa lecture, il m'a surtout rappelé mes obligations envers vous. J'essaierai donc d'être plus assidu à l'avenir.

«En espérant vous avoir manqué grave!».


Salut à toi (clin d'œil), mon ami Pierrot...