Noël vient juste de se terminer et vous n'avez pas encore complété vos cadeaux? Soyez sans crainte. Le Guide de la moto vient à votre rescousse. L'édition 2008 sera en effet offerte à compter du 31 décembre dans certains kiosques à revues, puis disponible à la grandeur de la province dès le 4 janvier prochain.
Dans cette 14e édition de quelques 370 pages illustrées de plus de 800 magnifiques photos, l’auteur Bertrand Gahel répertorie et analyse pas moins de 400 modèles de deux-roues en tous genres. Du minuscule scooter à la puissante sportive, de la rutilante custom à l’agile motocross, sans oublier les exotiques prototypes, Le Guide de la Moto couvre littéralement tout l'univers de la motocyclette.
Cette année, j'ai eu l'insigne honneur d'apporter ma modeste contribution au Guide, tout comme Claude Léonard, le spécialiste du hors-route. Espérons que l'édition 2008 du Guide de la Moto saura vous combler. Plus complet que jamais, il s'avère incontournable pour les amateurs de motos. Un must!
Bienvenue à tous sur mon blogue personnel, lieu de mes vagabondages éditoriaux et de mes errances à moto. Didier Constant - Journaliste/photographe
samedi 29 décembre 2007
lundi 24 décembre 2007
Des motos de légende
Dimanche 13 septembre 1969, autodrome de Linas-Montlhéry, France.
La Honda CR 750 d'usine N° 61 pilotée par les Français Michel Rougerie et Daniel Urdich remporte le 33e Bol d'Or. Cette machine est dérivée de la désormais légendaire CB750 lancée par Honda au début de 1969.
La Honda CR 750 d'usine N° 61 pilotée par les Français Michel Rougerie et Daniel Urdich remporte le 33e Bol d'Or. Cette machine est dérivée de la désormais légendaire CB750 lancée par Honda au début de 1969.
L'idée est née d'une conversation à batons rompus entre trois amis d'enfance passionnés de moto. Des quinquagénaires jeunes de cœur qui affichent leur parti-pris : Jean-Christophe est fan de vieilles Anglaises, Pierrot est mordu de belles Italiennes et Didier est amateur de Japonaises et de BMW des années 70/80.
Cette discussion a vite dégénéré en débat byzantin dans lequel la mauvaise foi a fait office d'argument. Le but de la discussion était d'établir une liste la plus représentative possible des motos qui ont marqué notre jeunesse, qui nous ont fait rêver (ou qui continuent à nous faire rêver). En tenant compte des goûts de chacun et de quelques règles de base incontournables: les motos sélectionnées devaient être âgées de plus de 15 ans et avoir marqué leur époque, d'une certaine façon.
Pour parvenir à un consensus, nous avons demandé à deux amis extérieurs au groupe, Bertrand et Claude, de faire office de juges. Au terme de longs débats et de recherches souvent ardues, nous sommes arrivés à une liste d'environ 160 motos dans laquelle nous nous retrouvons tous. Et dont nous sommes assez fiers. Si vous ne voyez pratiquement pas de customs, ni de routières sur-équipées, ni de machines de hors route dans cette liste, c'est normal. Il ne s'agit pas d'un oubli. Car cet inventaire est avant tout arbitraire. Nous ne cherchons pas à faire preuve de rectitude politique, mais à exprimer nos préférences.
Je vous invite à consulter ce classement et à voter pour VOTRE MOTO PRÉFÉRÉE. Pour celà, il suffit d'ajouter un commentaire à ce message, sur mon blog-notes personnel ou de m'envoyer un e-mail à info@motoplus.ca. À la fin du mois de janvier 2008, nous compilerons toutes les réponses et nous dévoilerons la gagnante et ses deux dauphines. Bon vote et merci de votre collaboration!
Pour consulter la liste de nos motos de légende, visitez le http://web.mac.com/didierconstant/MotoPlus/Belles_dhier.html
mercredi 19 décembre 2007
C'est dans les vieux pots...
Je ne sais pas si c'est parce que j'approche de la cinquantaine, mais je ne me suis jamais senti aussi nostalgique qu'aujourd'hui. Pour un peu, je me remettrais presque à photographier en diapo...
Alors que certains de mes amis parlent de s'acheter une moto neuve au printemps, je rêve de vieilles machines de la fin des années soixante-dix. Au palmarès de celles qui me font rêver, la BMW R90S (1973-1976) et la Suzuki Katana 1000 1982 caracolent en tête. Mais en trouver une en bon état à un prix raisonnable, relève de la gageure. Pourtant, je continue à chercher depuis plus de cinq ans. Ma persévérance va bien finir par payer.
Elles sont suivies de deux autres motos d'Hamamatsu, la Suzuki GT 750 (1972-1977) et la Suzuki RE5 à moteur rotatif (1974-1976). Si vous voyez une GT 750 d'après 1973 (avec les freins avant à disque) propre et pas trop chère, ça m'intéresse. Dans le cas de la RE5, elle a été produite pendant trois ans seulement et s'est vendue à quelques centaines d'exemplaires à travers le monde. Un véritable fiasco commercial pour Suzuki qui a failli couler à cause de cette machine au demeurant excellente et fiable.
À égalité avec ces nippones, les Laverda 500 Montjuic, 750 SFC ou 1000 Jota me font toujours rêver. Vous avez déjà entendu la mélodie du twin de la Montjuic s'échapper des échappements d'origine? Sinon, une BMW R75/5, R75/6 ou R100/6 originale (sans carénage ou autres accessoires modifiés) ferait tout à fait mon bonheur.
Noël est dans moins d'une semaine, alors je garde les doigts croisés. On ne sait jamais!
samedi 15 décembre 2007
KTM RC8: le Superbike autrichien
Si les Adventure 950/990, les Supermoto 690/950 et autres Super Duke 990 ne vous ont pas complêtement convaincu de la nouvelle orientation de KTM, et si vous croyez toujours que la firme autrichienne ne fabrique que des machines de hors route, ce vidéo vous fera à coup sûr changer d'avis. La RC8 devrait être offerte au Canada dès l'automne 2008 (au printemps en Europe).
jeudi 13 décembre 2007
Un beau risque
J’adore les magazines. J’aime les lire, bien sûr, comme tout le monde, mais par-dessus tout je prends un plaisir immense à les faire. Il y a dans le processus de création d’une revue une sorte de magie qui m’émerveille chaque fois. Spécialement lorsqu’il s’agit de lancer un nouveau titre. Rien n'est plus motivant que de partir d’une feuille blanche, de définir un projet, d'élaborer un contenu éditorial novateur et de concevoir une maquette avant-gardiste.
Quand les responsables d’ExpoMax Canada Ltée, les promoteurs des salons de Montréal et de Québec, m’ont contacté pour produire Moto Show, j’ai été étonné. Pas qu’ils me choisissent pour mener à bien ce projet, mais plutôt par l’originalité et l’audace de celui-ci. Ils m'ont non seulement donné carte blanche pour la rédaction et le design, mais ils ont créé les conditions idéales pour que je puisse remplir mon mandat sans devoir couper les coins ronds. Je n’ai pas eu à me soucier de l’impact publicitaire du produit – il n’y a aucune publicité ou presque dans Moto Show, si on exclut la publicité maison – ni de sa rentabilité. La seule contrainte que j’avais, c’était de faire un magazine aussi original et accrocheur dans sa présentation qu’intéressant à lire. Un magazine qui parlerait aux motocyclistes, qui alimenterait leur passion, sans recourir à des essais comme le font les revues spécialisées classiques. En gros, je devais redéfinir le genre et m’assurer de mettre au monde un produit audacieux et esthétique.
Lancer un magazine de luxe sans le soutien de l’industrie est un pari osé, mais déployer autant d’efforts et prendre autant de risques pour une revue qui ne paraît qu’une fois par année relève quasiment de la gageure. Sauf si vous réussissez. Alors là, vous passez carrément pour un génie. Je souhaite franchement que Moto Show s’avère un franc succès, par fierté personnelle d’abord, mais surtout pour remercier les gens d’ExpoMax Canada Ltée de la confiance qu’ils m’ont témoignée et de l’audace dont ils ont fait preuve en ces temps difficiles. Quand on observe tous les écueils qui encombrent notre route depuis quelques années (baisse des ventes, hausses des tarifs d'immatriculations, projets de loi répressifs en matière de sécurité routière, dégradation du réseau routier, vigueur du dollar canadien, conséquences du réchauffement climatique...), on peut craindre pour l’avenir de notre sport et pour sa pérennité. Cependant, face à l’adversité, certains n’hésitent pas à prendre un beau risque. Je leur lève mon chapeau!
J’espère sincèrement que Moto Show vous plaira et qu’il vous fera découvrir des facettes originales du motocyclisme. Il sera en vente dès le début du mois de janvier 2008 pour la modique somme de 1,99 $. À ce prix là, c’est du vol!
Au plaisir de vous rencontrer au Salon de la moto de Montréal, ou à celui de Québec. Bonne saison!
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Une petite flamme de folie, si on savait comme la vie s'en éclaire!
Extrait de Malatesta
Henry de Montherlant (1895-1972)
Écrivain, membre de l’Académie française
Quand les responsables d’ExpoMax Canada Ltée, les promoteurs des salons de Montréal et de Québec, m’ont contacté pour produire Moto Show, j’ai été étonné. Pas qu’ils me choisissent pour mener à bien ce projet, mais plutôt par l’originalité et l’audace de celui-ci. Ils m'ont non seulement donné carte blanche pour la rédaction et le design, mais ils ont créé les conditions idéales pour que je puisse remplir mon mandat sans devoir couper les coins ronds. Je n’ai pas eu à me soucier de l’impact publicitaire du produit – il n’y a aucune publicité ou presque dans Moto Show, si on exclut la publicité maison – ni de sa rentabilité. La seule contrainte que j’avais, c’était de faire un magazine aussi original et accrocheur dans sa présentation qu’intéressant à lire. Un magazine qui parlerait aux motocyclistes, qui alimenterait leur passion, sans recourir à des essais comme le font les revues spécialisées classiques. En gros, je devais redéfinir le genre et m’assurer de mettre au monde un produit audacieux et esthétique.
Lancer un magazine de luxe sans le soutien de l’industrie est un pari osé, mais déployer autant d’efforts et prendre autant de risques pour une revue qui ne paraît qu’une fois par année relève quasiment de la gageure. Sauf si vous réussissez. Alors là, vous passez carrément pour un génie. Je souhaite franchement que Moto Show s’avère un franc succès, par fierté personnelle d’abord, mais surtout pour remercier les gens d’ExpoMax Canada Ltée de la confiance qu’ils m’ont témoignée et de l’audace dont ils ont fait preuve en ces temps difficiles. Quand on observe tous les écueils qui encombrent notre route depuis quelques années (baisse des ventes, hausses des tarifs d'immatriculations, projets de loi répressifs en matière de sécurité routière, dégradation du réseau routier, vigueur du dollar canadien, conséquences du réchauffement climatique...), on peut craindre pour l’avenir de notre sport et pour sa pérennité. Cependant, face à l’adversité, certains n’hésitent pas à prendre un beau risque. Je leur lève mon chapeau!
J’espère sincèrement que Moto Show vous plaira et qu’il vous fera découvrir des facettes originales du motocyclisme. Il sera en vente dès le début du mois de janvier 2008 pour la modique somme de 1,99 $. À ce prix là, c’est du vol!
Au plaisir de vous rencontrer au Salon de la moto de Montréal, ou à celui de Québec. Bonne saison!
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Une petite flamme de folie, si on savait comme la vie s'en éclaire!
Extrait de Malatesta
Henry de Montherlant (1895-1972)
Écrivain, membre de l’Académie française
mercredi 5 décembre 2007
Vers des motos écologiques?
Le Yamaha FC-DII est un véhicule urbain alimenté par une pile à combustible de très haut rendement.
Aujourd’hui, l’écologie s'invite à toutes les tables et se mêle de toutes les discussions. La tendance est au vert. Impossible d’y échapper. On mange bio, on boit bio, on parle bio, on s’habille bio, on roule bio — mais seulement en vélo — on est à la veille de mourir bio. Sans laisser de traces.
Et la moto dans tout ça? Elle poursuit son petit bonhomme de chemin, tranquillement, sans faire de bruit pour qu’on l’oublie un peu. Il faut dire qu’elle a mauvaise presse en ce moment, au même titre que l’automobile d’ailleurs. Comme bien d’autres industries, elle cherche désespérément à trouver une réponse immédiate à une question que l’on a oublié de se poser depuis longtemps. L’application de la norme Euro 3 est un pas dans la bonne voie, mais ce n'est qu'un début de réponse. Tout comme les campagnes visant à promouvoir l'utilisation des deux-roues motorisés en tant qu'alternative à l’auto. Mais il faut aller plus loin car, à long terme, ces mesures seront aussi efficaces que la pose d’un pansement sur une fracture ouverte. Nous devons vraiment changer nos manières de faire, revoir nos priorités et militer pour des motos propres si nous voulons faire avancer les choses.
De son côté, l’industrie tarde à réagir. En fait, elle ne bougera que forcée et contrainte, par la pression du public et des autorités. Dans un premier temps, elle va concevoir des véhicules moins énergivores, basés sur le moteur à explosion. Ce n’est qu’en dernier recours qu’elle développera des motos utilisant des énergies renouvelables ou non polluantes.
À ce chapitre, de nombreuses avenues sont explorées. Pile à combustible, biocarburants, moteur à hydrogène, moteur-roue, aucune avenue n’est écartée. On reparle même du moteur à eau. C’est vous dire si on est désespéré. La technologie hybride, celle qui a la faveur des spécialistes et du public pour l’instant, continue de faire des adeptes. Pourtant, au risque de me tromper, je pense qu’elle ne constitue qu’une solution transitoire dans la mesure où elle ne vise pas à remplacer l’énergie fossile, mais à minimiser ses impacts momentanément, à les rendre plus acceptables socialement. Et pendant qu’on cherche à réduire la consommation de nos moteurs actuels, on ne travaille pas sur des solutions à long terme visant à remplacer les énergies fossiles. Et on ne remet pas en cause la prédominance du pétrole dans notre mode de vie. Si nous n'apportons pas de réponse à ce problème rapidement, les options qui s'offrent à nous seront de plus en plus rares. Et que vous rouliez en auto, en moto ou en vélo n’y changera rien, malheureusement.
Aujourd’hui, l’écologie s'invite à toutes les tables et se mêle de toutes les discussions. La tendance est au vert. Impossible d’y échapper. On mange bio, on boit bio, on parle bio, on s’habille bio, on roule bio — mais seulement en vélo — on est à la veille de mourir bio. Sans laisser de traces.
Et la moto dans tout ça? Elle poursuit son petit bonhomme de chemin, tranquillement, sans faire de bruit pour qu’on l’oublie un peu. Il faut dire qu’elle a mauvaise presse en ce moment, au même titre que l’automobile d’ailleurs. Comme bien d’autres industries, elle cherche désespérément à trouver une réponse immédiate à une question que l’on a oublié de se poser depuis longtemps. L’application de la norme Euro 3 est un pas dans la bonne voie, mais ce n'est qu'un début de réponse. Tout comme les campagnes visant à promouvoir l'utilisation des deux-roues motorisés en tant qu'alternative à l’auto. Mais il faut aller plus loin car, à long terme, ces mesures seront aussi efficaces que la pose d’un pansement sur une fracture ouverte. Nous devons vraiment changer nos manières de faire, revoir nos priorités et militer pour des motos propres si nous voulons faire avancer les choses.
De son côté, l’industrie tarde à réagir. En fait, elle ne bougera que forcée et contrainte, par la pression du public et des autorités. Dans un premier temps, elle va concevoir des véhicules moins énergivores, basés sur le moteur à explosion. Ce n’est qu’en dernier recours qu’elle développera des motos utilisant des énergies renouvelables ou non polluantes.
À ce chapitre, de nombreuses avenues sont explorées. Pile à combustible, biocarburants, moteur à hydrogène, moteur-roue, aucune avenue n’est écartée. On reparle même du moteur à eau. C’est vous dire si on est désespéré. La technologie hybride, celle qui a la faveur des spécialistes et du public pour l’instant, continue de faire des adeptes. Pourtant, au risque de me tromper, je pense qu’elle ne constitue qu’une solution transitoire dans la mesure où elle ne vise pas à remplacer l’énergie fossile, mais à minimiser ses impacts momentanément, à les rendre plus acceptables socialement. Et pendant qu’on cherche à réduire la consommation de nos moteurs actuels, on ne travaille pas sur des solutions à long terme visant à remplacer les énergies fossiles. Et on ne remet pas en cause la prédominance du pétrole dans notre mode de vie. Si nous n'apportons pas de réponse à ce problème rapidement, les options qui s'offrent à nous seront de plus en plus rares. Et que vous rouliez en auto, en moto ou en vélo n’y changera rien, malheureusement.
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