mardi 19 août 2008

Rouler en duo ou vivre en célibataire

Ça fait 4 jours que je suis en vacances. En théorie, je suis supposé avoir rompu mes chaînes, entendez par là m'être débarrassé du téléphone, de la télé et de l'ordinateur — mais ce texte est une preuve que je n'y suis pas encore parvenu — et avoir tenu mes amis à l'écart pour quelques semaines. Pourtant, ce matin, Denis, un de mes meilleurs copains et proche collaborateur à motoplus.ca était encore à Kamouraska, dans le chalet que j'ai loué pour le congé estival. Il a profité du beau temps qui s'est installé sur le Québec depuis le début de nos vacances — je sais, je suis chanceux — et du fait qu'il a une FJR1300 en essai pour initier sa nouvelle copine aux joies du motocyclisme en couple.

Personnellement, je préfère rouler seul et en solo. Et je n'ai pas honte de l'avouer, quitte à déranger certains. Je suis profondément convaincu que la moto est un plaisir solitaire que l'on partage souvent à deux pour ne pas avoir à s'en passer. J'aime mieux partir en vacances en couple à moto qu'en voiture, c'est certain. Je ne suis pas encore complètement taré. Mais il s'agit d'un compromis égoïste. Ma conception des vacances idéales diffère de celle de ma femme qui ne rêve que de plages de sable fin et de mer bleu-turquoise. Qui favorise le farniente et les balades champêtres. Moi, je ne pense qu'à bouffer du kilomètre sur des routes de montagne en lacets, dans des décors grandioses. Arrêter pour admirer le paysage, faire quelques photos et repartir la poignée dans le coin. Rouler à un bon rythme et négocier les virages avec un maximum d'angle, jusqu'à plus soif. Rouler sans but, sans réservation ni itinéraire prédéterminé. Sans entraves...

Pourtant, entre nos rêves et la réalité, il y a souvent un fossé et nous sommes amenés à faire des compromis. Et ceux-ci sont d'autant plus faciles à faire dans mon cas que l'enjeu est de conserver une bonne harmonie dans ma vie de couple. Donc, d'ici la fin des vacances, nous allons rouler un jour sur deux, dans le Bas-du-Fleuve et profiter des trésors de cette région, en alternance.

Bonnes vacances à tous et merci de votre fidélité!

4 commentaires:

xaqc a dit…

Le meilleur des deux monde existe bien, il faut juste trouver la bonne copine. Moi je ne suis pas capable de l'enlever d'en arrière de moi sur la moto.

Donc l'an passé nous avons fait un voyage de 13000km en passant par Las Vegas, San Francisco, tous la cote ouest 1/101, Vancouver, la route des glaces et retour par le Canada !

Cette année a été plus raisonnable, seulement 7000km pendant les vacances en allant en Floride et faisant la Dragon Tail en revenant.

Je roule seul sur la moto seulement pour aller travailler, pour le reste de mes 20k+ par année nous sommes toujours deux.

Ok changé de copine n'est peut être pas une solution :) Bonne fin de vacances.

Anonyme a dit…

Salut Didier

Pour avoir rouler 8 ans seul sur ma moto avec ma conjointe qui suit sur sa propre moto... je suis d'accord avec toi. C'est seul sur la moto à négocier courbe après courbe qu'il y a du plaisir.

Depuis 2 ans j'ai une passagère. Non je n'ai pas changé de conjointe... elle a passé à autre chose. Alors les Kilos annuels ont chutés et des balades molo pour admirez le décor sont plus souvent au programme.

Mais ne téléphonez pas, ma moto n'est pas à vendre et je me paye la traite lorsque j'en ai l'occasion.

A+

Pierre Tourigny

Anonyme a dit…

Je suis tout à fait d'accord avec ton appréciation du plaisir égoïste. Le fait de rouler en duo limite parfois même le choix de la monture. Le confort du passager jouant un rôle essentiel dans la pérénité de l'activité.

Pour ma part,malgré une épouse qui aime la moto, nos sorties sont rares. Et oui, les enfants ne sont pas encore assez grands pour pouvoir rouler de leurs propres roues !!! Et le side c'est "no way". Alors on patiente.

Bonne route... gazz !

Pierre G a dit…

Bon, ben puisqu'on est tous d'accord...
Pourquoi ils font des motos avec une selle biplace ?
J'ai beaucoup roulé à 2 avec des copains inconscients qui ne rechignaient pas à prendre l'angle avec moi, et puis je me suis mis au tas avec ma copine. Elle s'est blessée et pas moi et j'ai trouvé ça nul.